Hier, je suis allée pas fière du tout, passer ma toute première (et j'espère ma toute dernière) hystérographie.
Je stressais comme une malade à l'idée de faire cet examen!
Deux jours plus tôt, j'ai commencé à prendre des antibiotiques. Deux heures avant l'examen, on me prescrit de l'atarax 100mg. Enfin, sur les conseils de ma soeur, j'ai pris 2 spasfons 30 minutes avant l'examen.
J’arrive au cabinet de radio, je donne à la secrétaire mon ordonnance et le flacon de produit. Elle me réclame la prise de sang avec le taux Béta HCG. Je l’avais reçu à la maison mais je ne l’avais pas pris avec moi puisque le labo allait le faxer au cabinet de radiologie.
Bref, du coup, je ne les ai pas et elle non plus et elle semble réticente quant à l’examen. Mais elle rêve, hein, j’irai coûte que coûte !!! Pas question de retarder ou de reporter l’hystéro.
Je suis complètement dans le gaz, vaseuse et hyper stressée. Je sens que j’ai deux de tension, que mes phrases sont lentes ainsi que mon débit de paroles. Je suis hyper fatiguée. Je m’assois et j’attends 2 minutes… Pas plus… on m’appelle et c’est parti.
C’est un monsieur d’une cinquantaine d’années qui m’accueille. Il m’indique ce que je dois porter : soutien-gorge et c’est tout. Une fois prête, je m’allonge sur le « transat ». Je lui dis que je suis très stressée. Il me dit que c’est normal et que toutes les femmes qui doivent subir cet examen sont souvent angoissées. Et il me rassure en me disant qu’il m’expliquera tous les gestes. Je m’installe donc en position gynéco. Je glisse jusqu’au bord. D’abord, un coup de bétadine sur le pubis. Ensuite, un coup de bétadine sur l’utérus. Il place la canule et il me dit que ça va être le moment le plus désagréable. Il m’explique : c’est comme une ventouse qui va s’accrocher sur l’utérus. L’image me fait flipper mais... je souffle un bon coup. Et hop. C’est passé. Mes impressions ? Ca tire un ptit coup dans le bas ventre et ça donne une sensation d’apesanteur. Ensuite, il m’explique qu’il va injecter le produit. Mais je vais déjà beaucoup mieux. Le plus dur est passé. Il injecte le produit et ça fait comme des douleurs de règles mais différentes. Ca tire moins fort je trouve, ça doit être grâce aux spasfons. Ensuite, il prend une radio de l’utérus. Il revient vers moi et m’indique qu’il va rajouter du liquide pour voir les trompes. Il va tout doucement (il m’explique encore) pour que ce geste ne soit pas trop invasif… Et hop, c est terminé ! Il reprend une radio et c’est fini ! Il me dit : je vais retirer la canule. Je vais pour souffler mais je n’ai rien senti ! Tout est déjà parti ! Il me dit de rester allongée car la gynéco veut une radio 20 minutes plus tard. Il termine en me disant que les trompes sont parfaitement perméables. Je suis en plus rassurée par le résultat… Ensuite, je patiente 20 minutes… Apaisée ! Je me sens tellement mieux que j’en chialerais… les larmes me montent aux yeux, j’ai le nez qui pique, mais je me retiens ! le voilà déjà de retour, il prend un dernier cliché et je le remercie pour sa gentillesse et pour m’avoir tout expliqué. Il me dit que c’est plus facile de le faire quand les gens sont gentils car il tombe parfois sur des patientes agressives. Je le remercie une nouvelle fois. Je fonce dans la cabine apaisée et … je me rhabille ! Ca y est, c’est TERMINE !! Le plus dur est fait…
Ensuite, on patiente pour les résultats… C’est assez long mais il m’avait déjà rassuré. On m’appelle et TOUT VA BIEN ! L’utérus est niquel, les trompes également. Donc, je suis soulagée, apaisée et heureuse ! Je me sens libérée d’un poids.
Allez, courage, demain, c’est au tour du spermo de l’homme et après : VACANCES !